Cette technique consiste à cuire une argile réfractaire à la température de 930-960°C (cône 09a-07a) à décorer le biscuit avec des oxydes métalliques de plomb ou de base alcaline, et recuire le tout très rapidement dans un four à gaz à une température de 850-940°C (cône 013a-08a) pendant 40 minutes à 1 heure. Au point le plus haut de la cuisson, moment ou les glaçures atteignent leur point de fusion, prendre la pièce avec une pince à RAKU, et la laisser à l'air libre pendant quelques minutes pour qu'elle s'oxyde, la placer ensuite dans un conteneur remplis de matières enflammables telles que : paille, papiers journaux etc. Après 10 à 40 minutes, retirer la pièce encore très chaude et la jeter dans un récipient d'eau très froide. Le but est de stabiliser les couleurs résultantes du procédé décrit. Les artisans et les céramistes japonais, influencés par le philosophe Bouddhiste ZEN, ont donné une importance prédominante aux formes asymétriques des coupes utilisées dans la "cérémonie du thé", en assistant sur le retour direct et primitif du traitement de l'argile.
Pour les mentalités de l'ouest, les formes figuratives et symétriques étaient plus conformes et moins créatives et peut être, moins attirantes pour le public. L'apparition de cette technique peut être attribuée à une part de chance et à la connaissance du monde chimique et physique.
| La technique du RAKU, originaire du Japon, est apparue au 16ème siècle. elle est liée à plusieurs légendes et anecdotes, mais c'est avec certitude que l'on connaît son origine : liée a la philosophie ZEN et l'ancienne cérémonie du thé.
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